Violence dans les relations intimes

Ce type de violence désigne un préjudice causé par un partenaire intime.

  • Un partenaire intime est une personne avec qui quelqu'un a ou a eu une relation personnelle étroite. Cette relation peut être caractérisée, par exemple, par un lien émotionnel ou par des contacts physiques ou des comportements sexuels réguliers. Les partenaires peuvent se définir comme un couple ou désigner l'autre comme son conjoint ou son partenaire.
  • Le préjudice est souvent causé par une personne qui cherche à imposer sa volonté à son partenaire ou à le contrôler. Le préjudice menace la sécurité du partenaire et peut se manifester sous diverses formes.

La violence dans les relations intimes est parfois appelée violence dans les fréquentations ou violence familiale. Cependant, ces expressions se rapportent aussi à la violence qui survient dans d'autres types de relations (par example, la violence commise envers des enfants ou des adultes plus âgés).

Remarque

La GRC peut désormais mettre en application la Clare's Law en Saskatchewan et en Alberta, les deux provinces qui ont adopté la Clare's Law. La Clare's Law permet aux victimes potentielles de violence entre partenaires intimes ainsi qu'à certaines tierces parties, comme un parent, de demander un examen du dossier et de recevoir des renseignements sur les risques concernant un partenaire intime actuel ou ancien, par le biais d'un processus établi par la province. Cela peut aider à prendre des décisions éclairées sur la sécurité dans la relation.

D'autres provinces envisagent d'adopter une législation similaire. Désormais, la GRC pourra appuyer pleinement les initiatives importantes visant à contrer la violence entre partenaires intimes là où des mesures législatives sont adoptées en ce sens et où elle est le service de police territorialement compétent.

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Types de mauvais traitements

La violence dans les relations intimes peut prendre de nombreuses formes, notamment les suivantes :

Violence physique

Menace ou attaque faite avec le poing ou un objet; bousculades, tapes, coups de poing, coups de pied, étranglement, etc. Ces mauvais traitements peuvent laisser des marques ou des blessures apparentes.

Violence sexuelle

Activité sexuelle non désirée et toute autre forme de contrainte sexuelle.

Violence psychologique ou psychosociale

Mots ou gestes visant à exercer un contrôle sur un partenaire, à l'effrayer ou à détruire son estime de soi, de manière à lui faire ressentir de la honte, de l'anxiété ou du désespoir.

Exploitation financière

Exercer un contrôle sur l'argent, les ressources ou les biens d'un partenaire ou en faire un usage abusif.

Négligence

Situations au cours desquelles une personne est chargée de prodiguer des soins ou de l'aide à quelqu'un, mais omet de le faire.

Personnes à risque

Toute personne, peu importe l'âge, l'orientation sexuelle, le sexe, l'identité ou l'expression de genre, la race, les capacités ou l'origine ethnique, peut être victime de violence dans les relations intimes. Au Canada :

Signes de violence par un partenaire

Une relation peut être violente si une personne :

  • a des ecchymoses inexpliquées ou des explications douteuses pour ses blessures;
  • agit différemment lorsqu'elle est en compagnie de son partenaire (elle ne s'affirme pas);
  • essaie de changer le sujet si on lui pose des questions sur le comportement de son partenaire;
  • semble être contrôlée par son partenaire et hésiter à prendre des décisions par elle-même;
  • s'éloigne de ses amis et de sa famille;
  • est forcée d'autoriser son partenaire à surveiller ses activités en ligne;
  • adopte des comportements dangereux et non habituels (par exemple, la consommation de drogue ou d'alcool);
  • connaît une baisse dans son rendement scolaire ou au travail;
  • est humiliée ou critiquée par son partenaire en présence d'autres personnes;
  • reçoit fréquemment des appels ou des messages de son partenaire qui exige de savoir où elle se trouve et ce qu'elle fait.

Conséquences

La violence dans les relations peut avoir des conséquences dévastatrices sur la victime. Voici des exemples de conséquences :

  • perte de l'estime de soi et de la confiance;
  • perte du sentiment de sécurité;
  • instabilité financière;
  • torts causés à son perfectionnement personnel et à sa capacité de participer activement à la société;
  • blessures;
  • dépression, anxiété ou syndrome de stress post-traumatique (TSPT);
  • infections transmissibles sexuellement (ITS).

La loi au Canada

Le rôle de la GRC

La GRC a le mandat :

  • d'appliquer la loi;
  • de soutenir les initiatives de sensibilisation et de prévention qui sont axées sur la violence dans les relations intimes;
  • de travailler auprès des victimes et d'appuyer la réadaptation des contrevenants qui sont amenés dans ses bureaux;
  • de collaborer avec des services de police régionaux ou municipaux, des travailleurs sociaux, des infirmières et d'autres professionnels pour veiller à ce que les victimes soient aiguillées vers les organismes de soutien appropriés.

Élaboration d'un plan de sécurité

L'élaboration d'un plan de sécurité peut vous aider, votre famille et vous, à atténuer les risques potentiels.

  • Convenez, avec vos amis et des membres de votre famille, d'un mot code pour leur indiquer d'appeler les secours lorsqu'il n'est pas possible de quitter la situation de violence.
  • Gardez vos documents importants (passeports, numéros d'assurance sociale) vos cartes bancaires et vos clés dans un endroit sûr afin que vous puissiez les récupérer rapidement en cas d'urgence.
  • Dressez un plan d'évacuation de votre domicile en cas d'urgence et choisissez un endroit où vous réfugier avec vos enfants.
  • Préparez une trousse d'urgence contenant des documents importants (originaux ou photocopies), des vêtements, des médicaments, de l'argent, etc. que vous pourrez apporter avec vous rapidement si vous devez partir.
  • Pensez à faire connaître votre plan de sécurité à un membre de la famille en qui vous avez confiance.

De l'aide est offerte

Si vous êtes une victime

Sachez que ce qui arrive n'est pas votre faute et que vous n'êtes pas seul.

  • Composez le 9-1-1 ou communiquez avec le service de police local si vous craignez pour votre sécurité ou celle de vos enfants.
  • Parlez-en à une personne en qui vous avez confiance.
  • Vous pouvez obtenir du soutien auprès des personnes ou des services suivants :
    • ligne d'écoute téléphonique de votre région
    • groupes et refuges pour les femmes
    • centres culturels ou religieux
    • centres d'amitié autochtones
    • médecin de famille
    • guide spirituel ou religieux
    • service de police
    • services aux victimes
    • services de consultation juridique
    • centres de ressources pour femmes
    • centres de santé communautaire

Si vous soupçonnez qu'une de vos connaissances est victime de violence

  • Parlez-lui et assurez-vous qu'elle sait qu'elle peut vous faire confiance.
  • Encouragez-la à obtenir du soutien et à mettre en place un réseau d'aide.

Ressources supplémentaires

GRC

Sources externes

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